Botanique histoire du sureau noir

Le sureau noir bio antioxydant naturel puissant.

Noms communs : sureau, sureau noir, sambu.
Noms botaniques : Sambucus nigra, Sambucus canadensis, famille des caprifoliacées.
Noms anglais : elder, black elder, elderberry, american elder.

Parties utilisées : les fleurs et les baies.
Habitat et origine : arbuste ou arbrisseau qui pousse dans les bosquets et les terrains incultes, en Europe, en Amérique du Nord et dans la plupart des régions tempérées. Bien qu’il en existe plusieurs espèces, seuls le sureau noir et le sureau blanc ont fait partie d’une véritable tradition médicinale.

Botanique histoire du sureau noir
Botanique histoire du sureau noir

Indications

Fleurs séchées — Traiter le rhume et les inflammations des voies respiratoires.

Fleurs et baies —Traiter la bronchite, la sinusite, le mal de gorge et le rhume, combattre les infections virales, dont la grippe et l’herpès, traiter les infections des voies urinaires et soulager les douleurs rhumatismales.

Posologie

Rhume et inflammation des voies respiratoires

Fleurs

Infusion. Infuser de 3 g à 5 g de fleurs séchées dans 150 ml d’eau bouillante durant 10 à 15 minutes. Boire trois tasses par jour.
Extrait fluide (1 :1, g/ml). Prendre de 1,5 ml à 3 ml par jour.
Teinture (1 :5, g/ml). Prendre de 2,5 ml à 7,5 ml par jour.
Baies

Extrait ou sirop. Suivre les indications du fabricant, car la concentration des extraits ou sirops peut varier d’un produit à l’autre.

Historique

Le nom latin Sambucus fait allusion aux flutiaux (sambuca) que les pâtres grecs taillaient dans le bois tendre du sureau. Galien (médecin grec du IIe siècle de notre ère) recommandait le sureau contre les catarrhes et les excès de mucus. Il tenait son savoir de ses confrères qui avaient jeté les bases de la médecine moderne au cours de l’ère précédente. En effet, quelques siècles auparavant, Pline l’Ancien attribuait au sureau les mêmes propriétés. Le savoir grec a également voyagé vers l’Asie et le sureau fut intégré à la pharmacopée de la médecine ayurvédique (Inde).

En Amérique du Nord, les Amérindiens attribuaient les mêmes propriétés au sureau blanc (Sambucus canadensis) dont la composition est, comme on l’a découvert plus tard, semblable à celle de son cousin européen. Au Québec, le sureau blanc a longtemps tenu une place de choix dans la médecine domestique des Canadiens français.

En Italie, en Belgique, en France, en Allemagne et en Angleterre, on lui reconnaît des vertus diurétiques, diaphorétiques (qui provoque la sudation) et anti-inflammatoires. Au Moyen Âge, on a utilisé l’eau de sureau (eau dans laquelle on a fait macérer des fleurs) pour éclaircir le teint et atténuer les taches de rousseur. Fleurs et fruits ont longtemps servi à la fabrication de boissons rafraîchissantes. Au printemps, on en buvait de grandes quantités afin de purifier l’organisme des toxines accumulées durant l’hiver. On dit même que certains vins auraient été adultérés avec du sureau. Une légende qui date de la fin du XIXe siècle veut qu’un marin américain qui s’était enivré avec du porto additionné de jus de sureau ait été guéri de ses rhumatismes.

De nos jours encore, on trouve souvent des sureaux dans les vieux jardins de monastères et, avec un peu de chance, un vieux moine ou une moniale se souviendra qu’on tirait des fleurs et des fruits un sirop contre la toux.

Recherches

Grippe. En 1993, un essai à double insu avec placebo a été mené auprès de 27 sujets dans un kibboutz israélien au cours d’une épidémie de grippe. Les résultats indiquent qu’un extrait de baies de sureau (sirop Sambucol®) a été nettement supérieur au placebo pour soulager rapidement les symptômes de la grippe1. Au bout de deux jours, 93,3 % des sujets traités au sureau voyaient déjà un soulagement important de leurs symptômes, tandis qu’il a fallu attendre six jours pour que 91,7 % des personnes du groupe placebo montrent une amélioration similaire1. Au cours de la saison grippale 1999-2000, des chercheurs israéliens ont mené, en Norvège, un essai à double insu contre placebo auprès de 60 sujets atteints d’influenza de types A et B2. Les auteurs rapportent que le sirop de sureau a eu pour effet d’enrayer les symptômes de la grippe quatre jours plus tôt et de réduire nettement le recours aux médications de secours en comparaison avec les sujets qui prenaient le placebo. Des données in vitro indiquent que cette préparation (Sambucol®) inhibe le développement de nombreuses souches de types A et B du virus de l’influenza1 et a un effet immunostimulant3,4.

Rhume et inflammations des voies respiratoires. En 1986, la Commission E approuvait l’usage médicinal des fleurs de sureau pour le traitement du rhume. En 1999, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) reconnaissait l’usage traditionnel des fleurs de sureau comme diaphorétique (qui provoque la sudation) et expectorant. Ces deux organismes rapportaient que des essais in vitro et sur des animaux permettaient d’établir que les fleurs avaient une action anti-inflammatoire, diurétique et sudorifique.

Sinusite. Une préparation fabriquée en Allemagne et comprenant des fleurs de sureau, de la gentiane, de la verveine, de la primevère et de l’oseille (Sinupret®) aurait donné de bons résultats dans des essais menés sur des sujets souffrant de sinusite chronique et aiguë5, mais les résultats de ces études, menées principalement en Allemagne, ne sont pas répertoriés dans la banque de données Medline.

Précautions

Contre-indications
Grossesse, allaitement et jeunes enfants. L’OMS déconseille l’usage des fleurs de sureau chez les femmes enceintes, chez celles qui allaitent et chez les jeunes enfants en raison de l’insuffisance de preuves quant à leur innocuité. D’autres sources estiment qu’il n’existe pas de restriction à cet égard6,7. L’injection d’une substance isolée (lectine) extraite du sureau à des souris enceintes a eu un effet toxique sur leur foetus. Les auteurs de cette étude ont fait remarquer qu’étant donné les hautes doses administrées, il était peu probable qu’une telle chose se produise chez des humains8. En outre, une étude de pharmacovigilance a porté sur 762 femmes enceintes qui avaient pris, au moins une fois durant leur grossesse, une préparation renfermant, entre autres plantes, des fleurs de sureau (Sinupret®). Elles ont donné naissance à 786 enfants et aucun effet tératogène ou embryotoxique n’a été observé9. La documentation médicale ne signale pas non plus d’effets tératogènes ou embryotoxiques attribuables aux fruits mûrs, et le sirop de sureau était traditionnellement donné aux enfants.
Personnes allergiques aux plantes de la famille des caprifoliacées.
Effets indésirables
Rarement, légers troubles gastro-intestinaux passagers.

Interactions

Avec des plantes ou des suppléments
Théoriquement, les effets du sureau pourraient s’ajouter à ceux des plantes ou des suppléments qui ont une action diurétique, décongestionnante ou anti-inflammatoire.
Avec des médicaments
Théoriquement, les effets du sureau pourraient s’ajouter à ceux des médicaments de synthèse qui ont une action diurétique, décongestionnante ou anti-inflammatoire.
Théoriquement, le sureau pourrait contrer les effets des immunodépresseurs.

Sur les tablettes

Le sureau est souvent utilisé en association avec d’autres plantes dans des produits destinés à soulager le rhume, la grippe et la fièvre qui les accompagne.

Laboratoire Biologiquement

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2 Replies to “Botanique histoire du sureau noir”

  1. attention, il me semble bien que l’image du sureau en haut de page est celle d’une autre sorte de sureau, toxique celle la.

    1. Bonjour,
      merci pour votre remarque effectivement c’est surement celui qu’on appel le faux sureau, ou sureau yèble, ou encore sureau hièble, petit sureau.
      Le sureau yèble ressemble au sureau noir. Il ne s’agit pas d’un arbuste mais d’une herbacée. Ses grappes de fruits, tout comme ses fleurs sont toujours dressées vers le ciel alors que celles du sureau noir sont pendantes vers la terre. Cette plante est toxique.
      Au plaisir Adrien
      David responsable de http://www.biologiquement.shop

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